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Infra-rose elle maitrise le temps
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Infra-rose a un mot de passe que tu connaitras pas
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Infra-rose elle connait toute ta vie et celle de ta mère
Mardi 06 Avril 2010
Et même







{ J'arrive parfois à oublier comme on s'aime.

C'est ce que je préfère je crois.

Je n'échangerai notre singularité contre rien au monde.  }






















C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par Infra-rose, à 21:57 "bientôt je me marie avec Pete Doherty, vous êtes invités à la noce".
Je clique ici si je suis un phoque des montagnes ou si je voue un amour inconditionnel à BHL 0 personne(s)qui aime(nt) passer la tondeuse en chantant du Cloclo


Lundi 22 Mars 2010
" Tu es trop stupide Rose "




Une fois de plus je me suis endormie dans le bus. A l'approche du terminus, deux Noirs, la trentaine, m'ont réveillée pour que je ne rate pas mon arrêt.
L'un d'entre eux m'a demandé si j'étais fatiguée, ce à quoi j'ai répondu "oui vraiment", et l'autre m'a juste fait "ça va ?" ; ça m'a touchée et en même temps je me suis demandé si j'étais devenue le genre de personne délavées qu'on a peur de voir se jeter sur les premiers rails venus.
Alors j'ai juste répondu "oui, merci".
Le premier noir m'a posé une autre question, le plus naturellement du monde : "tu me donnes ton chapeau?" Et malgré le tutoiement, il n'y avait aucun sarcasme, aucune envie de mal faire dans sa voix, c'était une simple question. Alors j'ai dit "non". Et il a enchainé, là encore, avec un naturel déconcertant, "où je peux en trouver ? ". "En centre ville, il y a une boutique". Ils ont remerciés, je leur ai dit au revoir, et ils sont descendus du bus.



Hier il y avait le regard méprisant du prof par dessus ses lunettes.
J'ai mis quelques minutes à comprendre qu'il ne jouerait pas le jeu, qu'il ne ferait plus d'exception pour moi.
J'allais devoir courber la tête comme les autres. Allez lèche le sol à mes pieds.


Il n'avait jamais été comme ça.
J'ai même pas cherché la guerre, j'ai hoché la tête en me tenant le plus au bord possible de la chaise, les mains jointes.


J'avais oublié qu'il pouvait être comme ça.
Appuyer là où ça fait mal dès que tu as les yeux tournés.

Alors rien, j'ai continué à hocher la tête, j'ai cesser de faire semblant de pouvoir soutenir son regard, et j'ai mis ma tête sur pause pour ne pas me lever et partir.

Je me suis juste dit qu'il n'aurait pas ce qu'il cherchait, et que non, je ne pleurerai pas pauvre con.


Il aurait bien voulu pourtant.

Ses yeux mesquins qui me cherchent ou qui fixent d'un air désabusé mes notes raturées, sa voix, ses silences, son attitude, tout, tout, absolument tout en lui signifiait "je suis en train de te baiser pauvre petite conne".
Ses mains qui tracent des petits traits bien droits à la règle.

C'était tellement clair. "Tu te crois peut être intelligente parce que ma conne de collègue te mets des bonnes notes, mais en fait tu n'es qu'une sale petite prétentieuse, une petite salope avec l'encolure ronde de ton pull noir, mais moi je fais 1 mètre 90 et là tu vois je te baise de toute ma taille, de toute ma prestance, de toute mon expérience, de tous mes putains de diplômes, je te baise de toute mon érudition petite conne et bon dieu que c'est jouissif."


Bien sûr il ne l'aurait jamais dit tel quel, jamais.
Alors il biaisait.
" Vous êtes certaine de ce que vous dites mademoiselle ? non n'est-ce pas ? Oh non vous n'en êtes pas sûre, et je vais vous dire quelque chose, moi, ce terme que vous employez là, c'est une connerie inventée par des gens pour se faire peur. Expliquez le moi, allez expliquez le moi vous qui êtes si savante mademoiselle, je vous écoute allez. Puisque vous êtes plus savant que moi, vous allez me dire ce que ça signifie, parce que moi je n'en sais rien. Ah non ? Et ce que vous avez dit un peu avant, mademoiselle, pouvez vous me le rééxpliquer ? ... Vous pensiez mal mademoiselle parce que ce n'est pas du tout ça. Mais vous le sauriez si vous aviez ouvert ce livre, regardez je vais vous lire le passage... avez vous lu ce livre ? Non vous ne l'avez pas lu n'est-ce pas ? Non, bien sûr. Autre chose mademoiselle, vous avez un tic de langage, c'est insupportable, oui, vraiment, vous devriez vous enregistrer, je suis sûr qu'au bout du troisième enregistrement vous vous en rendriez compte. Et cet exemple que vous avez utilisé, il était un peu faible vous ne trouvez pas? la poudre, la poudre, mais quelle poudre... vous savez qu'on dit de certaines personnes qu'elles n'ont pas inventé la poudre ? Vous reconnaissez que ce n'était pas très convaincant ? Vous pouvez mieux m'expliquer ? ... eh bien je crois qu'on va en rester là mademoiselle"


Il me donnait du mademoiselle sans cesse, c'était peut être le pire, mais je suis incapable de mettre des mots sur son mépris, sur la façon dont, en un quart de secondes, il piétine ce que tu as mis des mois à construire.



Je suis sortie très digne, avec mon manteau sous le bras et mes feuilles petits carreaux à la main.




Sur la passerelle il y avait ce mec qui a un an de plus, N.
Il ne savait pas qu'on passait avec ce prof et quand je le lui ai appris il a tout de suite cessé de sourire.
J'étais partagée entre l'envie de lui dire, de le prévenir, et en même temps je me forçais à en rigoler et à dédramatiser pour voir ses traits se détendre.

Et puis brusquement en regardant son visage qui trahissait à peine -  mais c'était déjà trop - son angoisse, j'ai eu envie de lui dire "tu sais, toi, tu sais, tu sais d'où je sors"
J'aurais voulu lui dire "t'en fais pas, oui c'est horrible, mais t'en fais, ça passe, tout passe, après c'est fini, t'en fais pas s'il te plait, il n'en vaut pas la peine".
J'aurais voulu me mettre à pleurer, là, sur la passerelle, uniquement pour me laver de mes larmes, de toute cette salissure que cet homme avait mise en moi.
J'aurais voulu, je ne sais pas, j'aurais voulu que les choses soient simples, et qu'un instant on oublie qu'il est un garçon et moi une fille. J'aurais voulu qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise "là, là, c'est fini".
Juste comme ça, comme ça, sans aucune pensée derrière.
Juste parce que quand on est dévasté ou qu'on va l'être sous peu, on a envie d'être pris dans les bras de quelqu'un.

Serre moi contre ton pull bleu, je sais bien que je devrais pas dire ça, - pas le penser, pas l'écrire - je sais que ça se fait pas, mais je m'en fous, s'il te plait, on s'en fout, j'ai eu peur, et toi tu as peur aussi, prends moi dans tes bras. Peut être alors que le soleil accélérera sa course, que les nuages fileront dans le ciel, et qu'en quelques secondes la lune se lèvera à l'horizon pour faire mourir cette journée.



Je n'ai rien dit, il n'a rien fait.
Mais en partant c'est exactement comme si j'avais senti son cœur battre contre le mien, et la laine de son pull contre ma joue.




Je sais. Ne dites rien, je sais.

Je sais qu'il porte son prénom, et que depuis qu'il a coupé ses cheveux, ils ont un peu les mêmes. Je sais que la gorge mal rasée qui palpite doucement c'est la même.
Je sais que je suis seule et que ça fait perdre la tête. Vraiment.
Qu'il suffit que N ressemble à N pour que je raconte n'importe quoi. Ils ne se ressemblent même pas tant que ça. C'est moi, je mélange tout, et je cherche l'absent dans son très pâle reflet.
Je sais que ce n'était pas N que j'avais envie de sentir contre moi. Ce n'était pas N, c'était N.


C'est nul tous ces prénoms identiques.



Pourtant je m'obstine à croire que ce n'était ni l'un ni l'autre.
Qu'il arrive des moments où on a besoin de n'importe qui, qu'importe les prénoms et les identités. Juste de la chaleur humaine, juste quelqu'un. Un peu comme un free hug dans la rue.


Un peu comme Rose dans Titanic, quand elle est naufragée, sur le pont du bateau qui les recueille. Je suis sûre que là, enroulée dans sa couverture, elle accepterait les bras de n'importe qui.



De toute façon quelle importance ?
Je ferai comme elle et quand j'arriverai à New York, la statue de la Liberté luisante sous la pluie, alors, sous le parapluie noir, c'est son nom que je donnerai. 






 * Oui cet article faisait appel à une grande culture cinématographique ahah , jack je vooole, mais maintenant que l'eau est bien froide, dépêche toi de mourir sinon tu vas devoir te coltiner ma tête de mémé pendant de longues années mec et,  sachant que je vais vivre jusqu'à 100 ans,  j'aurai jamais assez de crème antiride même en revendant l'énorme cailloux que j'ai autour du cou.










C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par Infra-rose, à 20:39 "bientôt je me marie avec Pete Doherty, vous êtes invités à la noce".
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Mercredi 10 Février 2010
La Mer intérieure








(source?)



Un jour je me rangerai, c'est promis, j'écrirai plus que du noir sur blanc et des choses intelligentes.



En attendant je préfère raconter les tempêtes de neige, et la tête de B. qui se pose sur mon épaule pendant qu'on regarde Mar Adentro en espagnol.
J'avais envie de lui dire que j'étais comme elle il n'y a pas si longtemps et qu'elle devrait accorder un peu plus de crédit à son cœur, ça rapporte tu sais, mais j'ai pas osé, alors on a gardé les yeux rivés sur l'écran, sur Javier qui avalait son verre de cyanure à la paille avec son pull à col roulé tout moche.



Je vais lui prêter un livre demain, et en le sortant de ma bibliothèque, tout à l'heure, j'ai fait tomber les dizaines de pétales de rose que j'avais mis à sécher entre les pages blanches.

ça m'a rendu triste, ça me rend toujours triste les fleurs séchées, parce que c'est un peu nous, une fleur séchée c'est une vieille femme, une de celle qui faisait courir un trait noir le long de ses jambes nues pour faire croire qu'elle portait des bas.




Il est temps que je quitte la maison, ma mère ne peut pas s'empêcher de toucher à mes affaires, et, à chaque fois, je me mets dans une colère noire - enfin non d'ailleurs, les émotions n'ont pas de couleur, faut arrêter les légendes urbaines.
Je me rappelle ce jour où elle avait lavé sa chemise grise. Comme ça, sans raison, sans me demander, de sa propre initiative. J'en aurais pleuré. Sans le vouloir - du moins je l'espère - elle avait fait disparaitre nos parfums et les plis de nos corps. Il n'y avait plus qu'une chemise grise repassée pliée qui sentait la lessive et bordel comme ça m'avait déchiré le cœur.





"Il alluma la cigarette de Daisy d'une main tremblante, puis l'entraîna vers un divan, très loin dans la pénombre, où le seul reflet d'une lueur du vestibule effleurait le parquet.
Klipspringer joua The Love Nest, puis il fit demi-tour sur son tabouret et chercha Gatsby dans l'obscurité.
- Vous savez, je n'ai pas joué depuis longtemps. Je ne sais plus, je vous l'ai dit. Je n'ai pas trav...
- Ne parlez pas tant. Jouez.
In the morning
In the evenning
Ain't we got fun...
Le vent soufflait en force à l'extérieur de la maison, et l'écho d'un tonnerre lointain se répercutait sur la mer. "
Fitzgerald.














C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par Infra-rose, à 22:48 "bientôt je me marie avec Pete Doherty, vous êtes invités à la noce".
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Mardi 10 Novembre 2009
"Ô Romeo wherefore art thou Romeo?"
--> --> Parce que Leonardo c'était déjà pris comme prénom








Maintenant j'ai une brosse à dents chez lui, c'est trop le bonheur.

Et puis en plus, c'est le début de la célébrité les enfants... 119 personnes que je ne connais pas connaissent mon existence et ma vie sentimentale.

Youpi Youpi.






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(Il me faut les mêmes ailes qu'elle. Pour voler dans les magasins et tout.)








C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par Infra-rose, à 23:17 "bientôt je me marie avec Pete Doherty, vous êtes invités à la noce".
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Vendredi 23 Octobre 2009
L'alcool triste et j'en ris jusqu'aux larmes
--> Pourquoi l'armoire est-elle triste?





Plus j'y réfléchis et plus j'en arrive à la conclusion que manque de bol, j'ai l'alcool triste.

Ce matin Maxence avait son pull rosetant rayé de noir, et il était assis devant moi et je peux vous dire que ça faisait mal aux yeux. En plus à chaque fois qu'il le met il me fait penser à une grosse abeille qui serait tome dans un pot de peinture et je rigole toute seule.
Bzzzzzzzzz c'est Maxence l'abeeeeeille !

Finalement c'était même pas si horrible ce DS.
La prof avait commandé pour cent balles de viennoiseries (trois croissants ou brioches ou pains au chocolat par personne...)(les profs sont fous c'est bien connus, mais on a le plaisir de le redécouvrir en permanence), j'ai mangé en plus la moitié du paquet de biscuits à la noix de coco d'Alx.


Aahaha la noix de coco.




"Tu trouves que ça a le goût de noix de coco?"


T'étais complètement pétée quand on est partis. Moi j'avais trop envie de me mettre à hurler à faire du moon walk sur la table ou n'importe quoi mais je sais pas je pouvais que te tenir les mains en te disant que si tu trouvais ma montre il fallait que tu me la refasses passer.

ahaha.

On est vraiment bizarre des fois.
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Bon d'accord, en ce qui me concerne c'est plus régulièrement que "des fois" soyons honnêtes avec nous même Jésus nous le rendra en carreaux de chocolat.




Je me suis toujours demandée COMMENT Adeline fait pour s'entendre aussi bien avec mes amis. Mais COMMENT elle fait pour être aussi sociaaaable?


Le mec avec les lunettes de mouches et la bouteille de premier secours était vraiment trippant ♥


Les tartines de flamekuche (je sais pas l'écrire et je m'en fous parce que personne ne sait et que c'est la grande guerre à l'académie française niveau orthographe)


Y a des trucs que je regrette.
Partir si tôt bien sûr.
Ne pas avoir échanger beaucoup plus de trois phrases avec les filles.
Les massages.


Mais.

Dehors.
Dehors.
Dehors quoi.
Les clopes des mecs et puis le froid.

Il devrait faire moins quinze tout le temps.
Il devrait y avoir des pinguins partout (des vrais pas des banquiers en costards).



Le cercle polaire.


On sera jamais Lundi.



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(Mais sérieux j'ai l'alcool triste ça me tue.)

















C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par Infra-rose, à 18:38 "bientôt je me marie avec Pete Doherty, vous êtes invités à la noce".
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