Mercredi 10 Novembre 2010
C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par
Infra-rose, à 20:17 "
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Jeudi 04 Novembre 2010
C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par
Infra-rose, à 20:46 "
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Lundi 01 Novembre 2010
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Infra-rose, à 19:00 "
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Vendredi 29 Octobre 2010
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Infra-rose, à 01:47 "
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Mardi 26 Octobre 2010
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Infra-rose, à 21:21 "
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Dimanche 17 Octobre 2010
C'était "soixante minute pour convaincre les bourdons qu'ils ne savent pas voler" par
Infra-rose, à 23:24 "
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Vendredi 08 Octobre 2010
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Infra-rose, à 00:12 "
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Mardi 14 Septembre 2010
Après ça j'ai donné dans la musique expérimentale en lançant cinq pages deezer d'un coup, les cinq dernières musiques qu'il m'avait conseillées - volontairement ou par erreur- la batterie s'est mêlée au violoncelle, Vivaldi a fait l'amour avec une chanteuse de jazz, c'était comme un rêve psychédélique très haut en couleurs, je me suis dit que si le piano de l'Écume des Jours avait vraiment existé il aurait joué des morceaux semblables, et pour finir je suis venue écrire, par habitude plus qu'autre chose, et aussi parce que je trouvais ça joli de faire quelque chose d'aussi absurde à vingt deux heures trente neuf un mardi soir de septembre.
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Infra-rose, à 00:55 "
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Lundi 23 Août 2010
--> Fais pas le clown, on va tous se quitter
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Infra-rose, à 16:10 "
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Jeudi 08 Juillet 2010
DEBOUT LES MORTS .
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Infra-rose, à 17:32 "
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Dimanche 13 Juin 2010
Les éclats d'existence
J'écris beaucoup et je censure encore plus, j'ai l'impression qu'il n'y a plus que les images pour dire "l'in-dicible" ce paradoxe de la littérature qui aura achevé ces deux ans en vingt minutes sur un quinze. J'écris beaucoup, je censure encore plus, et à minuit j'ouvre les volets pour regarder les nuages recouvrir les étoiles, et il n'y a qu'à ce moment dans l'air pur de la nuit que j'ai l'impression de savoir respirer. Je ferme les yeux et je tiens bien fort la rambarde de la fenêtre pour pas passer par dessus sans y prendre garde, j'ai l'équilibre qui flanche, et quand je ferme les yeux c'est comme quand je porte des lunettes de soleil, j'ai plus de repère. J'écris beaucoup, je censure et je ne publie que les restes, ces résidus de mots et de phrases qui s'écrivent sur les murs blancs la nuit.
Ici c'est ma poubelle, ma jolie poubelle dorée, mon http double slash pour mes vieux jours.
Au soleil de la fin du jour, sur la table en plastique blanc du jardin, je recopie la frimousse de cette petite garce de Martine, parce que je ne sais pas dessiner les enfants, je bois des verres de lait mousseux, et je repense à des éclats d'existence, déjà polis par les vagues du temps.
Et inévitablement j'en reviens au grand n'importe quoi, à mélanger Martine et les vagues du temps dans la même phrase, à écrire de l'absurde avec trois fois rien, et à rêver d'une vie où l'absurde s'échangerait contre des lingots d'or.
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Infra-rose, à 15:34 "
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Jeudi 15 Avril 2010
"Les Jours et les Nuits, page 121, lignes 11 et 12 "
Et des jours et des nuits plus tard je continue à fermer les yeux au bout de tes lignes.
J'ai toujours tout confondu, et les nuits comme celle-ci, je continue à croire qu'en fermant les yeux je pourrais charmer tes lignes comme on charme des serpents, les faire danser sur elles même, s'enrouler autour de nos corps et enfin me piquer, là juste au niveau de la veine, pour qu'enfin justice soit faite ; laisser les mots planter leurs crochets, me mordre et répandre dans mon sang - souillé de grenadine et d'encre noire - le plus doux poison qu'il ait jamais existé et qui m'aura été donné de connaitre.
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Infra-rose, à 00:27 "
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Je visite l'arrière boutique parce que je n'ai pas peur des drugdealers